quelques poésies

Aquarelle 8

Les ondes, miroir des rayons de l'astre brillant offre aux regards des ombres et lumières qui tels des diamants se cachent dans les tréfonds. Les pêcheurs lançant leur filin ne remontent qu'une parcelle du trésor. La plus grande partie ils devront la cueillir au fond de leur cœur.

 

 

© Krystin Vesterâlen – 26/03/2020


Beautés de la nature

Oranges ou d’autres couleurs

Nourrissez la terre de vos verdures

Jamais de tristes pleurs

Otez vos armures

Utilisez vos ardeurs

Repaissez-vous alors dans les pâtures

 

© Krystin Vesterälen – 16 août 2016


Dès mon réveil par mon chemin coutumier

Qui traversent ma vie et mes rencontres

J’ai marché légèrement et sereinement

Tout enveloppée de joie et de légèreté

Je ne sais où me mènent mes pas

Mon coeur fait la fête et mon esprit, le bonheur.

Que m’importent tes lois, tes volontés

De fer qui se brisent contre la vérité.

Aujourd’hui je vois la couleur du ciel

Les rayons briller sur les pétales

Plus d’âge, plus de vieille ou de jeune

Tout luit sous le heaume de la vérité.

Doucereuse est la voie ouverte

Je dors et je m’éveille

La destinée me guide

Et rien ne peut la briser.

J’aime mon destin, ma vie

Passée, présente et future

Et toi, tu ne pourras la déchirer

Malgré tes forces doctrinaires.

 

© Krystin Vesterälen – 17 avril 2016


La chute inexplicable 

 

Ne plongez pas dans les sombres ténébreuses

Votre vie sur terre est bien plus importante

N’écoutez pas le tonnerre annonciateur

Partez en paix !

 

Votre vie fauchée par la folie des hommes

Peu méritoires au regard de leur dieu

Haine, colère, pleurs seront leur tribu

Qui sur leur dos les survivront.

 

Vos corps tombés dans les tréfonds

Seront pour les assassins leur échafaud

Dressé par leur dieu punissant leurs actes

Partez en paix !

 

© Krystin Vesterälen – 19 mai 2016


La raison d’être du poète                           prenant crayon à encre             

dessinant les mots

retenu de son cri

tant l’effroi d’assister,

la mort dans l’âme,

 aux querelles assassines

desservant la déraison

offre son utilité point futile

afin que tous dans la vie

chemine le mieux qu’il peut.

 

© Krystin Vesterälen – 21/11/2016 


Les anges

 

Des ailes dans le dos    

Blanches ou noires    

Sont vos destinées.

 

Dans la pureté de l’ennui    

Vous grimpez haut 

Hormis les déchus.

 

Qui de leur haleine 

noire et souffreteuse      

empuantissent l’air.

 

L’enfer sur terre               

C’est toi et tes ailes d’ange                                   Blanchies à la sueur des trimeurs.

 

Ton regard de mort                               

Tes dents de requin                                             Tes griffes de sorcière.

 

Ton corps osseux                            

Malingre d’amour                                                 Fourvoyeur de Haine.

 

Mais où sont donc les ailes blanches ?    

Se cachant de la Haine ?                                     Attendant des jours meilleurs ?

 

© Krystin Vesterälen – 12 mai 2016 


Zaventem (Belgique)

Il est terrible ce bruit

d’os cassés dans un aéroport

quand il remue dans la mémoire de l'homme qui souffre

elle est terrible aussi la tête de l'homme manipulé

quand il se découvre après toutes ses monstruosités

dans le miroir des regards.

Il ne se reconnait pas dans celui qui le regarde

il s'en fout de sa tête, l'homme !

il s’imagine avoir une autre tête

une tête de poignard

avec une sauce au sang de l’homme

ou une tête arrachée par sa bombe.

Il sourit d’aise derrière ses dents. I

l grince des dents avec délectation

car il se moque de son dieu

car il se moque des hommes

et il compte sur ses doigts les jours

les jours où il n'a pas tué

et ça ne peut pas durer

c’est long d’attendre tous les jours,

toutes les nuits sans assassiner son dieu

Car dans l'intérieur de sa tête

la manipulation

pour manipulé en mal de vivre.

 

© Krystin Vesterälen – 22 mars 2016


La lune s’est levée au-dessus de la mer

 

La lune s’est levée au-dessus de la mer
Au matin viendra le soleil
L’aurore et sa rosée
Les rayons doux
Et tout recommence
Les pensées de la nuit s’en iront
De ton front blanc
Sur les rivières de tes yeux
Roulera ta tristesse
Comme un hymne à ceux qui restent
Et la face de l’homme
Jeune et vieux voulant rajeunir
Pour gagner sur le temps Le sillon éploré
Mais moi, relevant la tête chaque jour
Je me réchauffe au soleil rayonnant
Je partirai avec mes traits creusés
Reflets d’une vie intense
Pour l’au-delà inconnu
© Krystin Vesterälen – 11 avril 2016

Toi qui sers dans la Légion du Malin
Sous son ordonnance de silence
Massacres par tes soldats.
Ta réjouissance !
Tu préférés la moquerie
Et l’envoi d’innocents
Voire d’imbéciles.
Des manipulés !
Quel pouvoir as-tu
Sur leur esprit ?
Sont-ils ignares ?
Des aveugles !
Quelle épouvante
Leur promets-tu ?
Le service du Malin ?
Certainement !
© Krystin Vesterälen – 25 avril 2016

L'ARBRE VENERABLE (acrostiche)

Loin dans le temps racinaire 

 ‘                                                                                                         Avec les âges plongés dans le sol

Rarement en compagnie d’Apollinaire

Barrant la venue du pactole,

Rivière souterraine du tambourinaire

Enlacée fortement de vitriol.

 

Vénérable plus que millénaire,

Entre l’Histoire du Mongol

Naissant sur la terre permissionnaire 

 Entre la naissance de l’Espagnol

Râlant ainsi d’être au séminaire,

Assiste impuissant à l’envol

Blafards des rayons révolutionnaires

Lentement transmis par les poètes rossignol

Et avec peu de foi dans les visionnaires.

 

 

© Krystin Vesterälen – 1er juillet 2018


De l''enfance à la vieillesse
 
Dès le premier moment de la naissance
En ce jour de réjouissance
 
Les larmes de joie en abondance
Enfin la vie en indépendance
Nu devant la Connaissance
Fière de son importance
Avec l’âge en clairvoyance
Nourrisson descendance
Colorant de sa confiance
Exhalant l’alliance
 
Antre de l’aisance
 
Lumière de bienveillance
Aucunement la distance
 
Vite la délivrance
Inévitable attirance
Entrez, dépendance !
Instable allégeance
Leçons d’enfance
Livres d’adolescence
Ecrits de la déchéance
Souvenirs d’élégance
Souvenirs d’obligeance
Examen à votre convenance
 
© Krystin Vesterälen – 03 février 2018

Au-dessus des Alpes

Vus des nues
Les moutons blancs
Hauts cols de neige
Paissent dans l’éternité

Les rides éclairées
Reflets des rayons
Sur les sommets
Aux âges certains

Les sillons et les gouffres
Ombres serpentines
Découpent la montagne
En profondes lumières

Réjouissances de l’œil
Tombereau des corps
La montagne haute
A vu défiler l’Histoire

© Krystin Vesterälen – Roma – 10 mars 2017


 

Ce soir où le ciel argenté

 

annonçant une nuit sans étoiles,

 

le vent charmant se place

 

dans des trouées d'or

 

où s'engouffrent zébrures,

 

coups de tonnerre.

 

Le ciel fait tomber ses pleurs.

 

Le matin tel un rêve,

 

s'épanouit dans le soleil

 

 

© Krystin Vesterälen – 18 août 2016

 


Que d’histoires au vent volant

Dans les herbes folâtrant

Dans le bonheur apportant

Et les plaisirs jouissant

Avec un stylo maniant

Mots et verbes couchant

Sur le papier absorbant

Le poète penseur pensant.

 

© Krystin Vesterälen – 21 avril 2014


L’art d’être grand-mère II

 

Te voilà sortie

Ton premier cri,

Cet appel d’air

Ton premier pleur,

Cet appel des bras.

 

Ma petiote

Ton visage calme

Ton ventre rempli de lait

Le sommeil t’arrive

Tes yeux se ferment

 

Lové dans le bras

Tu reconnais la voix

Qui t’apaise

Ta maman veille

Sur tes rêves

 

© Krystin Vesterälen – 29 mai 2016


La fleur du cerisier

 

Mon tout beau, rendons-nous

Dans le jardin voir si la fleur du cerisier

Blanche sous les rayons,

Ephémère au printemps,

Est éclose entourée

De matinale rosée.

 

Car de mille feux

Elle éclairera le ciel

Si doux annonçant

Le soleil réchauffant

La nature et nos corps

Qui, telles des racines

S’enfoncent dans le temps.

 

La couronne de pétales

Signe de pureté

Entourant la douce chevelure

Volant au vent agréable

Aspire avec ferveur

A venir très prochainement.

 

© Krystin Vesterâlen – 28 mai 2016


Nuit de gel

 

Le chemin est recouvert de glace
Tous sont engourdis par le froid
Seuls les crissements des bottes
En grand nombre martèlent la terre.
Plus de joie plus de rire
Seul le vide triste habite les lieux
Plus de feux plus de musique
La maigreur gît dans les maisons.
Le ciel obscurcit les routes
La lune se cache Les cônes sont de glace
Le soleil n’offre plus ses bienfaits
Les soldats ombres fugitives
Carabines prêtes à tuer
Entrent dans les foyers
Ils empestent la guerre.
Ô ! Que la nuit est longue
Dans le froid de l’hiver
Qui ne protège pas
De la haine froide du cœur
Ceux qui s’aiment.
© Krystin Vesterälen – 29 décembre 2016

L’enfance

 

Joyeuses devraient être les journées de l’enfant
Où dans les bras de ses parents Il connaîtrait une jolie existence.
Du jour au lendemain Il ne penserait qu’aux rires.
Jamais les larmes ne viendraient couler de ses yeux.
Pourtant la tristesse En son cœur dût vivre
Devant la vie de ses camarades.
Son école était proche de sa maison
Alors qu’elle était éloignée de plusieurs heures pour d’autres.
L’inégalité de leur vie face aux duretés
Devenant du reproche et de la honte.
De l’enfance les adultes naîtront Les adultes construisant les enfants.
Cela est une fuite en avant Pourquoi les enfants ne pourraient-ils
Construire les adultes ?
© Krystin Vesterälen – 8 mai 2016

L’œil (blason)

 

Ombré de plumes légères

Fermé, ouvert

Tel un miroir sur le monde

Et sur l’au-delà.

 

Armé de flèches

Tu perces les cuirasses de la dureté

Adouci par le miel

Tu es la douceur de la tendresse.

 

Changeant de couleur

Du bleu au noir

Couleurs arc-en-ciel

Suivant l’ambiance

 

Cerclé de ton trait noir.

Réhausseur de ta beauté

La ligne d’horizon devant toi

Aiguise ta curiosité

 

Tu es lumineux ou sombre

Le temps n’a pas de prise

Qu’il soit intérieur ou extérieur

Tu porteras l’invincibilité de l’air.

 

L’amour te donnera les pépites joyeuses

La jalousie, les éclairs noirs

La maturité, la bienveillance.

La vieillesse, la compréhension

 

Et ensuite, la certitude de l’infini.

 

© Krystin Vesterälen – 14 avril 2016 




Quand l’homme n’a pas d’honneur

Tout de la mort l’intéresse

Il la regarde avec délectation

Son arrivée est attendue

 

Et avec vos soldats légers

Qui traversent la vie

Il rêve à l’espoir de la mort

Vous êtes son messager.

 

Chez moi ces pleurs ont duré

Et quand le soleil revenu

Eclairant les nues

Cette joie j’en ai joui.

 

Depuis ma naissance

Jamais ton charme

N’agit et refoulée au loin

Je m’abandonnai à la vie.

 

Alors l’amour m’a regardé

Et de la femme-fleur devenue

Femme mature heureuse

En attente de la suite

 

Venez donc me chercher noise

Peupler de violences, ma nature

Jamais vous ressemblerez

Car, moi, j’ai des ailes.

 

© Krystin Vesterälen – 14 avril 2016


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